En un mot, vous avez décidé pour cette année 2018 de cesser de vous plaindre, de vous critiquer, de vous dévaloriser et donc de vous adresser des éloges pour partir dans l’aventure entrepreneuriale.
Vous êtes sur le point de vous lancer dans votre projet, une opportunité frappe à votre porte mais une voix au fond de vous dit que vous n’êtes pas tout à fait prêt, qu’il serait plus raisonnable d’attendre. Rien ne sert de se précipiter. On vous propose un super projet, il suffit juste de passer un coup de fil mais, dommage vous n’avez pas le temps, du moins c’est ce que vous souffle votre petite voix intérieure… Cette voix intérieure, sa plus grande force réside justement dans sa capacité à vous persuader qu’elle est la voix de la sagesse… Eh bien non !
– Alors comment la reconnaître et s’en débarrasser ?
1. La petite voix n’est guère originale dans son approche.
Elle emprunte des expressions qui vous répètent invariablement toujours la même chose comme un perroquet mais qui font écho en vous. Elle se permet de vouloir vous condamner à l’immobilisme :
– Je n’y arriverai jamais;
– Je n’en suis pas capable d’ailleurs;
– Tu ne le mérites pas !
– Oui ça a marché cette fois mais c’était juste un coup de chance;
– Pour qui te prends-tu ?
– Tu es trop bête, désorganisé…. ou pas assez grand, beau, intelligent, confiant … pour y arriver;
– Tu n’as pas l’étoffe !
2. La petite voix, c’est un disque rayé car elle ne parle que du passé.
Bref sa mission, vous dévalorisez, vous rappelez les étiquettes que l’on vous a collées aussi bien au sein de votre famille qu’à l’école…Elle s’appuie sur votre vécu pour vous faire croire que le futur sera exactement identique à votre passé et à vous influencer. Vous êtes marqué à jamais par votre vulnérabilité.
3. La petite voix est casanière.
Au fond de vous une peur, véritable réflexe s’oppose au changement et les proverbes et dictons sont là pour vous inciter à préférer garder les choses en l’état. « On sait ce qu’on quitte mais on ne sait pas ce qu’on prend. », « Il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. », « Mieux vaut tenir que courir ».
4. La petite voix vous rappelle vos expériences fâcheuses.
Elle est là pour s’assurer que vous n’allez pas revivre des expériences douloureuses du passé. Dans le changement, elle perçoit du danger qu’il y en ait ou pas. Et vous rappelle une histoire où vous avez voulu vous lancer à l’aventure et de votre échec qui laisse encore aujourd’hui des traces.
– Alors, lorsque vous l’avez identifiée, comment la maîtriser ?
1. Donnez-lui un nom pour quitter sa prison.
La prochaine fois qu’elle se manifeste, nommez-la. Elle existe, elle fait partie de vous, elle a le droit d’être reconnue. Il faut donc lui donner le nom qu’elle mérite : la peur…. A vous de lui donner le nom qu’elle mérite.
2. Puis, mettez-la au tapis !
En cherchant des alliés parmi ceux qui ont surmonté les difficultés et qui on su la maîtriser.
« Le seul homme à ne jamais faire d’erreurs est celui qui ne fait rien. » Théodore Roosevelt
« Qu’est-ce qui pousse une personne à se détester ? Peut-être la lâcheté. Ou l’éternelle peur de se tromper, de ne pas faire ce que les autres attendent. » Paulo Coelho
« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Nelson Mandela
Et vous trouverez l’antidote à ce poison qui vous est insufflé sans que vous vous en rendiez compte.
Source : Dynamique Magazine